Le nouvel album d’Astérix sortira le 23 octobre 2025

Fabcaro signe son deuxième scénario aux côtés de l’incontournable Didier Conrad, au dessin, pour le 41e album des aventures d’Astérix !

De premiers indices enfin dévoilés dans cette planche inédite !


Avant de les suivre dans ce nouveau périple qui sera, à n’en pas douter, riche en gags et péripéties, et ponctué de belles rencontres et de découvertes gastronomiques, nous vous proposons, en guise d’amuse-bouche, quelques questions à Fabcaro et Didier Conrad.

 Alors Fabcaro, heureux de retrouver nos irréductibles Gaulois pour ce 41e album ?

Je suis ravi ! Quand on accompagne durant tout un album des personnages qu’on aime, on est un peu triste de les quitter. Autant dire que les retrouver pour passer à nouveau du temps avec eux, surtout sous une nouvelle forme, celle du voyage, me comble de joie ! J’ai encore pris un plaisir de gamin à les suivre dans leur histoire. Je n’ai en effet pas l’impression de faire grand-chose, je les place dans un cadre et je les laisse faire !

Justement, comment avez-vous abordé le fait de scénariser un album de voyage ? En avez-vous fini l’écriture ?

J’ai d’abord cherché une destination où nos amis ne se sont jamais rendus, mais aussi un lieu où j’avais envie de m’immerger le temps de l’écriture. Il n’y a pas de raison que les personnages soient les seuls à s’amuser !
Je suis actuellement plus près de la fin du scénario que du début même si je peaufinerai le texte jusqu’à la dernière minute, avant le départ en impression.

© C. Guibbaud

Quels sont vos albums de voyages préférés ? Y-a-t-il des éléments qui vous ont inspiré ?

Dans les albums de voyage, il y en a beaucoup que j’adore. J’aime beaucoup Astérix Légionnaire pour l’esprit de camaraderie qui s’en dégage, et surtout la galerie de personnages hilarants qu’il propose. C’est une sorte de road trip en bande, avec chacun ses caractéristiques propres.
J’aime aussi beaucoup Astérix aux Jeux Olympiques, pour le regard sur les Gaulois qui font du tourisme à l’étranger, avec leurs travers un peu « beaufs ». C’est aussi le seul album qui réussit à être à la fois un album de voyage et un album presque de village, puisque tous les hommes du village participent au voyage. Même si du coup, les femmes du village nous manquent un peu.

© C. Guibbaud

Et vous Didier, le scénario vous a-t-il inspiré ?

Tout d’abord, je suis ravi de retrouver Fabrice pour cette deuxième collaboration. Il m’a convaincu du fait qu’il est tout aussi doué pour écrire un album de village qu’un album de voyage, et oui, la destination m’a beaucoup inspiré !

À quelle étape de la création êtes-vous ?

En ce qui me concerne, cette aventure est loin d’être terminée.

Je suis actuellement sur la finalisation des crayonnés et j’attaquerai ensuite l’encrage, armé de mon fidèle pinceau Winsor et Newton et de mon encre de Chine.

Je prends énormément de plaisir à dessiner cet album et j’espère que le résultat final plaira aux lecteurs.

Ce n’est pas la première fois que nos deux héros, souvent accompagnés d’Idéfix, font leurs valises pour visiter de lointaines contrées : véritables globe-trotteurs de l’antiquité, Astérix et Obélix ont parcouru la Gaule en long, en large et en travers, et aucune frontière ne les arrête.

Combien de kilomètres nos infatigables héros vont-ils parcourir afin d’atteindre leur nouvelle destination ? À vos paris !