Nationalité : Egyptien
Nom anglais : Artifis
Nom allemand : Pyradonis
Nom néerlandais : Plurkis
Nom espagnol : Paletabis
Nom italien : Stocafis
Nom portugais : Lindomeninis
Architecte égyptien qui veut contrecarrer le travail de Numérobis
L’album Astérix et Cléopâtre ayant été inspiré à René Goscinny et Albert Uderzo par la vision du film Cléopâtre de Joseph Mankiewicz, il était logique que les auteurs d’Astérix se dotent pour cette aventure d’un vrai «méchant» de cinéma, digne des personnalités les plus perverses que peut rencontrer un James Bond sur son chemin d’agent secret.
Avec ses grimaces effrayantes et le plaisir sournois qu’il prend à concevoir les pires stratagèmes («Je viens d’avoir une idée horrible!…», dit-il, un sourire carnassier aux lèvres), Amonbofis a remporté le casting haut la main! Du coup, avec lui, les idées pleuvent pour compliquer la vie de son concurrent architecte Numérobis, à qui Cléopâtre a confié le chantier le plus prestigieux qui soit, puisqu’il s’agit d’édifier en trois mois un palais somptueux en l’honneur de Jules César.
Avec Amonbofis, tout est bon pour contrecarrer cet ambitieux projet : pousser les ouvriers du chantier à la révolte, bloquer l’arrivée des convois de pierres, enfermer nos héros dans une pyramide, offrir de la part des gaulois un gâteau empoisonné à Cléopâtre… Dur pour Numérobis, mais quel régal pour nous lecteurs! A tel point qu’on se demande s’il n’y a pas là matière à faire un très bon film…